Rodez - Site Bosch de Rodez : des adaptations nécessaires pour préparer l'avenir  

Robert Bosch France

Site Bosch de Rodez : des adaptations nécessaires pour préparer l’avenir  

Paris – Bosch entend poursuivre et intensifier l’évolution de son site français de Rodez qui a déjà commencé en 2018 avec le lancement d'activités visant à diversifier le portefeuille de produits. L'entreprise répond ainsi aux défis structurels considérables auxquels est confronté le secteur automobile, situation encore aggravée par la crise mondiale de la COVID. Outre la pression forte et constante sur les coûts dans le secteur, des surcapacités de production pouvant atteindre jusqu’à 20% pèsent sur le chiffre d’affaires et le résultat. En 2017, la production mondiale de véhicules s’élevait à 98 millions, contre seulement environ 78 millions en 2020. Et un retour au niveau de 2017 n’est pas actuellement en vue. 

Un autre défi majeur est l’accélération de l’évolution des motorisations, du moteur thermique vers l’électrique, entraînant le recul continu des immatriculations de véhicules diesel et ce, malgré des progrès techniques notables en termes de réduction des émissions. La part du diesel en Europe a considérablement diminué ces dix dernières années. En France, les immatriculations de véhicules neufs particuliers équipés d’un moteur diesel ont diminué de plus de la moitié, passant de 73% en 2012 à environ seulement 34% aujourd’hui. Un redressement n’est pas attendu. Et les réflexions actuelles sur la future législation européenne en matière d'émissions augmentent l'incertitude.

Ces évolutions obligent l’industrie automobile à mener des adaptations majeures, et Bosch ne fait pas exception. Le site Bosch de Rodez est directement impacté par ces défis, car il produit exclusivement des composants pour moteurs diesel. 

« Le groupe Bosch réaffirme sa volonté de maintenir l’activité industrielle du site de Rodez et souhaite le faire évoluer dans les six prochaines années pour assurer son avenir », selon Heiko Carrie, Président de Bosch France Benelux. Afin de garantir la compétitivité et d'adapter les capacités à la faible demande, les effectifs devraient être réduits à 500 collaborateurs d'ici 2025 et une garantie sur l’emploi serait donnée jusqu’en 2027. L'adaptation des effectifs serait effectuée de la manière la plus socialement acceptable possible en recourant au maximum aux dispositifs de préretraite et de plan de départs volontaires, afin d’éviter les départs contraints.

Bosch a pris en compte la mutation de l'industrie automobile et ses conséquences pour son site de Rodez depuis plusieurs années déjà et en a entamé la transformation au moyen d’un accord de transition qui court encore jusqu'à fin 2021. Et même si les activités de diversification entreprises jusqu’à présent n’ont pas encore porté tous leurs fruits, Bosch continue de voir dans la diversification un élément constitutif essentiel pour sécuriser l’emploi des 500 collaborateurs sur le site et poursuivrait pour ce faire activement ses activités. La production de composants diesel sur le site quant à elle diminuerait pour s’adapter au déclin de la demande. 

Afin d’atténuer l’impact sur l’emploi dans la région et dans le cadre de la convention de revitalisation, le groupe Bosch apportera tout son soutien aux autorités locales dans le but de créer de nouvelles opportunités d’emploi pour la région de Rodez.

Bosch a informé les représentants du personnel et les collaborateurs de ses intentions pour sécuriser l’avenir du site de Rodez et va maintenant entamer des discussions avec les représentants du personnel avec l’objectif de parvenir à un nouvel accord pour l’avenir du site. 

 

Robert Bosch France (05-03-21)

 


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