Béziers - Le Colbac dénonce les entraînements à la corrida
Colbac Anti Corrida Béziers
Happening samedi 18 février 2023
10h à 11h – Parvis des Arènes de Béziers
Béziers - Le COLBAC (Comité de liaison biterrois pour l'abolition de la corrida) manifestera le 18 février de 10h à 11h à l’entrée des arènes en marge de l’évènement taurin « Dans l’intimité d’un torero » pour interpeller l’opinion sur la barbarie des entraînements à la corrida.
Samedi 18 février, pour la deuxième fois, le torero Christian Parejo s’entraînera dans les arènes de Béziers. Les aficionados pourront suivre cet entraînement semi-privé au plus près du torero, depuis la contre-piste. Les entrées payantes – mais gratuites pour les enfants – permettent de financer l'achat des deux taureaux qui seront mis à mort.
L’action du COLBAC à l’entrée des arènes sera silencieuse et vise à interpeller l’opinion sur l’existence et la barbarie des entraînements à la corrida. S'entraîner à tuer des animaux à l'arme blanche (pique, harpon, épées, poignard) est inacceptable !
Le COLBAC rappelle que chaque corrida publique implique un grand nombre d’entrainements privés où sont perpétrées de réelles atrocités. Ces entraînements s’accompagnent de grandes souffrances pour les animaux utilisés en raison de l’inexpérience des toreros débutants.
- Summum de la barbarie
Habituellement, les toreros s'entraînent chez les éleveurs auxquels ils achètent des bêtes pour les tuer en privé. Par exemple, en 2022, l’éleveur Michel Gallon a vendu 45 taureaux pour l’entraînement des toreros. Les éleveurs vendent également des animaux aux écoles taurines et aux aficionados amateurs qui pratiquent la tauromachie espagnole en guise de loisir au sein de l’AFAP (Association Française des Aficionados Practicos). Les organisateurs achètent des bovins à bas prix pour les toréer en privé, puis se remboursent en vendant leur viande à des bouchers. Ces mises à mort privées permettent aux élevages qui souffrent d’un excédent de bétail disponible « d’écouler les stocks » en fin de saison.
- Soutien du maire
Robert Ménard prétend qu’il n’aime pas les corridas, mais a assisté, samedi 4 février, à ces mises à mort semi-privées. Hors contexte de la feria, était-ce nécessaire ?
La tauromachie espagnole est barbare. Le maire doit faire évoluer Béziers et cesser d’être soumis au mundillo. Le COLBAC demande la fin des corridas à Béziers.
Colbac Anti Corrida Béziers (17-02-23)
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