La Grande-Motte - Le rappeur PLK définitivement condamné pour avoir frappé un policier à La Grande Motte
Jean-Michel WEISS Secrétaire Général de la FAPM 34-30
Le rappeur « PLK » définitivement condamné pour avoir frappé un policier municipal à La Grande Motte (34)
Les faits : Le lundi 18 juillet 2022 vers 5h50, plusieurs équipages de la police municipale et des gendarmes interviennent sur le parking de la discothèque la Dune pour une rixe mettant en cause plusieurs dizaines de personnes, signalées par l’opérateur de la vidéoprotection.
Sans aucune raison apparente, le rappeur « PLK » de son vrai nom Mathieu PRUSKI, qui s’était produit dans la discothèque, se mêle à la rixe et fonce volontairement sur un policier municipal, lui assénant volontairement un sérieux coup de pied au visage. L’agent tombe violemment en arrière et l’auteur est interpellé par policiers municipaux et les gendarmes présents sur les lieux. Il est placé en garde à vue afin d’être entendu pour ces faits. Le policier municipal se plaint de douleur à la nuque, de problème d’audition. Il a écopé d’un arrêt de travail avec 2 jours d’ITT. Les images de vidéoprotection sont édifiantes.
Convoqué devant le Tribunal le 27 octobre 2022 pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique, « PLK » tente à la barre de minimiser ses actes.
Le Procureur de la République demande une sanction de 6 mois de prison avec le maintien à domicile par bracelet électronique.
Il écopera finalement de 12 mois ferme en théorie, aménagés en détention à domicile (avec bracelet). Il devra versé 1 800 € dommages et intérêts à la victime et 1 € symbolique à la FA police municipale.
A l’issue du jugement, « PLK » avait fait appel de ce jugement. Finalement, il a changé d’avis et il s’est désisté. De fait, la condamnation du jugement du 27 octobre 2022 est définitive.
« PLK entend ainsi clôturer ce dossier et enfin assumer ses actes » note Jean-Michel WEISS, secrétaire général de la FA police municipale Hérault-Gard, par ailleurs partie civile par l’intermédiaire de l’avocat de la victime Maître Philipe BEZ.
Pour cette sanction est juste et proportionnée à la gravité des faits … les policiers municipaux ne sont pas là pour être frappés et encore moins par des « pseudos vedettes » !
Jean-Michel WEISS Secrétaire Général de la FAPM 34-30 (19-04-23)
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