HÉRAULT - Le 1er train à batteries de France sera présenté du Mercredi 18 Octobre à Clermont-Ferrand

OCCITANIE TRIBUNE

C'est une première en France. Le 1er TER à batteries électriques rechargeables sera présenté du Mercredi 18 Octobre à 11h30  à Clermont-Ferrand dans le cadre des RNTP et en visio-conférence.

Christophe Fanichet , Président Directeur Général SNCF Voyageurs et Jean-Baptiste Eyméoud Président d’Alstom France accueilleront pour l'occasion :

Cette présentation aura lieu depuis les Rencontres Nationales du Transport Public à Clermont-Ferrand, en duplex avec le centre d’essais ferroviaires de Bar-le-Duc.


Les TER à batteries dans vos gares dès 2023

Quelque 38 millions d’euros ont ainsi été investis1 pour transformer cinq rames autorail à grande capacité (AGC) bimode (caténaire/moteur thermique) en rames bimode entièrement électriques (caténaire/batterie). Comment ? En remplaçant les deux moteurs diesel par des batteries au lithium.

La modification de la première des cinq rames a commencé fin 2021, sur le site Alstom Transport à Crespin (Hauts-de-France). Les premiers essais de validation de la rame AGC à batteries sont en cours. Un préalable indispensable en vue d’une autorisation de mise sur le marché et la mise en service de ce nouveau train dans vos gares, en 2023.


Comment ça marche ?

Les batteries au lithium des futures rames chargent principalement sous caténaire ou dans les gares électrifiées. L'énergie générée par le freinage du train est également récupérée et stockée dans les batteries. Celles-ci peuvent assurer seules la traction du train sur des tronçons de 80 km non électrifiés. Jusqu’à 20% d’économies d’énergie sont attendues grâce à ces modifications.


Où circuleront les TER à batteries ?

Un TER à batteries sera exploité dans chacune des 5 régions associées à l’expérimentation (Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur).

Leur circulation est ainsi envisagée sur les lignes suivantes :

« Décarbonation » de nos TER, durée de vie et recyclage des batteries… Jérôme Leroy, maître d’ouvrage chez TER, nous en dit plus sur le futur des trains régionaux.

Pourquoi avoir fait le choix de placer des batteries sur un train ?

Il y a plusieurs enjeux. Tout d’abord, le train à batteries permet de répondre à la volonté de TER de décarboner son parc matériel. Tout comme le TER hybride, cette idée de placer des batteries sur un train s’inscrit dans la recherche de solutions pour réduire l’empreinte carbone de nos trains en limitant le rejet de certains polluants dans l’atmosphère. Le potentiel de la batterie est satisfaisant pour assurer un certain nombre de missions : hors caténaire, le train pourra circuler jusqu’à 80 km avant d’engager une recharge, une belle performance.

Quelle est la durée de vie des batteries ?

Les batteries ont une durée de vie prévisionnelle de 10 ans, garantie par Bombardier, ce qui est bien au-delà de l’espérance de vie de batteries type grand public que l’on pourrait par exemple trouver dans un téléphone portable. L’idée est que nous n’ayons pas à remplacer les batteries fréquemment mais qu’elles perdurent au maximum.

Une fois en fin de vie, comment sont-elles recyclées ?

Nous devons respecter la réglementation européenne qui impose le recyclage d’au moins 50 % de ces batteries. Cependant, certaines entreprises mettent déjà en œuvre des procédés qui atteignent 75% de taux de recyclage. Et à l'horizon 2030, les process de recyclage auront encore été améliorés. Cela permettra de recycler la très grande majorité des constituants montés dans la batterie soit pour pouvoir les réutiliser sur une autre batterie ou alors pour en faire un tout autre usage. Nous nous attarderons à définir les perspectives de recyclage avec Bombardier, qui en porte la responsabilité.

 

OCCITANIE TRIBUNE (11-10-23)

 


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