HÉRAULT - “Comment on coupait les ailes des filles”, le nouveau roman de Marièle Collin

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“Comment on coupait les ailes des filles”, le nouveau roman de Marièle Collin : Le destin brisé d'une femme du 20ème siècle, inspiré d'une histoire vraie

Dans un monde où l’histoire des femmes prend enfin sa place légitime au sein de la conscience collective, le roman Comment on coupait les ailes des filles de Marièle Collin (publié sous le pseudonyme Romane Saint-Jean) offre une plongée émouvante et révélatrice dans le destin d’une femme née en 1920, dans un petit village près de Lyon.

À travers le récit de sa quête d’identité, de liberté et d’émancipation, ce roman explore avec délicatesse et force les limitations sociales et personnelles imposées aux femmes de cette époque.

Publié chez Librinova, Comment on coupait les ailes des filles est disponible chez Amazon, la Fnac, ou Cultura.

L’histoire des rêves brisés d’une femme du XXème siècle

Comment on coupait les ailes des filles, publié aux éditions Librinova, raconte l’histoire d’une jeune fille débordante de vie, de rêves et de talents, confrontée à la dure réalité des attentes sociales après avoir quitté l’école à l’âge de 16 ans.

Malgré son désir ardent de réaliser un destin grandiose, elle se trouve face à une voie toute tracée : le mariage et la maternité. C’est une histoire de résilience, d’amour, et de la quête du bonheur dans un monde en guerre, où chaque choix a des répercussions profondes.

Bien plus qu’un simple roman, Comment on coupait les ailes des filles est un hommage aux rêves et aux aspirations des femmes à travers l’Histoire, une fenêtre ouverte sur les vies passées qui continuent d’influencer le présent et l’avenir des femmes (et des hommes) d’aujourd’hui.

Un roman très personnel

Le roman tire son essence des récits intimes et historiques consignés par la mère de l’auteure, offrant une authenticité émotionnelle et une profondeur historique rare. Ces écrits personnels servent de fondation à une histoire qui, tout en étant ancrée dans le passé, résonne avec les luttes contemporaines pour l’égalité et l’autodétermination.

Quatrième de couverture

Roxane va mourir. Lucile lui tient la main dans ces derniers instants. C’est son devoir de fille, malgré leur relation compliquée. Avant de fermer les yeux pour la dernière fois, Roxane lui lègue une collection de lettres et de cahiers intimes dans lesquels Lucile se plonge avec avidité. Que s’est-il passé dans la vie de cette enfant de l’entre-deux guerres, à l’âme d’artiste et au cœur avide de liberté, pour qu’elle devienne cette femme prisonnière de son passé et de ses regrets ? Quels éclairages cette histoire dans l’Histoire peut-elle apporter à Mila, la petite fille de Lucile, ado pleine d’entrain ? Le premier tome d’une fresque historique puissante, le destin d’une femme qui se heurte au carcan de la domination masculine et aux préjugés de son époque.

Extrait

Juillet 1944 Roxane s’était mariée comme on se punit. Elle avait revêtu pour l’occasion un mesquin petit tailleur beige et marron. Elle avait estimé qu’elle n’était plus digne de la robe blanche. Elle avait serré les dents toute la journée pour ne pas pleurer. Elle avait même dû prétexter qu’elle avait ses règles pour justifier son teint blafard et ses yeux cernés. Elle avait répondu « oui » d’une voix étranglée à la question du prêtre : « Voulez-vous prendre pour époux Monsieur Henri Valmontel, ici présent ? ». Elle avait cherché en vain du réconfort dans les paroles du sermon et dans les vitraux de l’église. Elle avait fait une prière à la Vierge Marie, consciente que c’était sur son autel qu’elle s’immolait. En même temps, elle s’était sentie si peu concernée. C’était comme si elle assistait au mariage d’une autre. Comment cette cérémonie dépourvue d’agréments aurait-elle pu être son mariage à elle ? Ce mariage qu’elle avait tant souhaité ? Qu’elle avait tant attendu ? Ce mariage qu’elle avait entrevu comme un conte de fées. Où était le beau marié, le prince blond aux yeux bleus ? Où était la joyeuse petite fiancée ? Où étaient passés ses rêves ? Selon sa volonté, il n’y avait pas de belle robe, pas de fête, pas d’invités, pas de fleurs, juste les mariés, les témoins et une petite cousine pour donner un semblant de gaieté à l’événement. Toutes ces restrictions pouvaient s’expliquer par les pénuries dues à la guerre et elle s’était bien gardée de donner davantage de précisions.

Portrait de Marièle Collin, l’auteure

Marièle Collin, ancienne professeure de Français, met à profit sa retraite pour s’immerger dans sa passion : l’écriture.

Avec déjà deux romans à son actif, Un enfant insupportable et Un équilibre incertain, elle continue d’explorer les complexités de l’âme humaine à travers le prisme de son écriture captivante et accessible.

"Dans mes écrits, j’aime privilégier le côté psychologique des personnages et montrer comment leurs caractères mais aussi leur environnement va les mener à connaître des drames ou des incidents qui vont bouleverser leurs vies"

Publié sous le pseudonyme de Romane Saint-Jean, Comment on coupait les ailes des filles s’inscrit comme le premier tome d’un projet plus ambitieux.

En savoir plus

Le livre : https://www.librinova.com/librairie/romane-saint-jean/comment-on-coupait-les-ailes-des-filles

Facebook : https://www.facebook.com/mariele.collin.3/

Editeur : Librinova

Nombre de pages : 187 pages

Prix : 16,90 euros

LIBRE-LIVRE (17-05-24)

 


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