Hérault - Christian Bilhac, Sénateur de l'Hérault, intervient en séance

Christian Bilhac

Lors de sa déclaration du Gouvernement le 1er octobre, le nouveau Premier Ministre, Monsieur Michel Barnier, a affirmé son engagement à ramener le déficit de la France à 3% d’ici 2029. Aujourd'hui à la tribune du Sénat, le sénateur Bilhac a mis en lumière les incertitudes des prévisions budgétaires, souvent altérées par des crises imprévues.

En rappelant les paroles de Pierre Mendès France, le sénateur a souligné que « les comptes en désordre sont la marque des nations qui s'abandonnent ». Il a évoqué l'évolution préoccupante de la dette française, qui atteint aujourd'hui 3228 milliards d’euros, soit 112% du PIB, contre, comparativement aux 1150 milliards de dettes en 2007, par exemple.

Il a également regretté que le remboursement des intérêts d’emprunt constitue désormais le premier poste de dépenses de l'État, reléguant l'éducation, la santé, et la solidarité à des places secondaires.

S'interrogeant sur la pertinence des critères du traité de Maastricht, le sénateur a remis en question la clarté de l’engagement à 3%. Il a ainsi exprimé son scepticisme quant à la capacité du gouvernement à atteindre cet objectif à l'horizon 2029, d’autant plus que les prévisions avaient été régulièrement repoussées.

Le sénateur a conclu en rappelant l'urgence d'agir, soulignant que « les dettes d’aujourd’hui sont les impôts de demain », un avertissement qui prend tout son sens dans le contexte actuel où le budget est financé à 50% par de nouveaux emprunts.

En évoquant les sages paroles de Pierre Mendès France, il a appelé à une réflexion concertée sur l'avenir économique du pays, soulignant qu'il ne faut jamais sacrifier l’avenir au présent

Christian Bilhac (08-10-24)

 


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