Saint Gaudens - HAUTE-GARONNE - SAINT-GAUDENS - RÉOUVERTURE DU MUSÉE DE SAINT-GAUDENS Le 16 septembre 2018

Sylvie MOULIN

Le Musée de Saint-Gaudens a été fermé au public, par arrêté municipal, en mai 2009, suite au constat de problèmes structurels et à l'obsolescence de son installation électrique.

Cette structure sera désormais nommée : Le Musée - Arts & Figures des Pyrénées Centrales.

Le Musée est un service municipal de la Commune de Saint-Gaudens dont le Maire est Jean-Yves Duclos. Il fait partie des Services culturels de la Commune sous res- ponsabilité de l'adjoint au maire en charge de la culture, Jean-Luc Souyri. Le Musée sera sous la direction de Françoise Lassère-Philippe, chargée des affaires culturelles. Marie-Laure Pellan sera nommée responsable des collections, de la médiation et des publics.

Le musée de Saint-Gaudens est labellisé Musée de France.

Après rédaction et validation d'un Projet Scientifique et Culturel et à jour de son récolement décennal, il a été entièrement réhabilité.

Entre mars et décembre 2017, il a bénéficié d'une première tranche de travaux (gros-œuvre, reprise de toiture, installation d'un ascenseur, etc.). Une deuxième tranche de travaux de second œuvre (peinture, sols, installations électriques, etc.) va débuter en mars 2018 et devrait être achevée fin juillet 2018. La renaissance du musée devrait avoir lieu presque 50 ans jour pour jour, après l'inauguration du premier musée de la ville, Le Musée de Saint-Gaudens et du Comminges, le 28 septembre 1968.

Ce nouveau musée est celui des Pyrénées Centrales et des personnages, événements, créations et productions remarquables qui y sont liés.

Il a une vocation à la fois touristique et culturelle avec le projet de fonctionner en réseau et de nouer des partenariats avec tous les autres sites touristiques (Villa gallo- romaine de Montmaurin, Saint-Bertrand-de-Commi- nges, Abbaye de Bonnefont, Villa Chiragan de Martres- Tolosane, etc.) et culturels (Musée-forum d'Aurignac, Les Olivetains, Musée du Pays de Luchon, Musée du circuit du Comminges, etc.) du Pays.

Dans la ville de Saint-Gaudens, il est situé dans le cœur  de la cité à proximité de ses principaux attraits touristiques : collégiale romane et cloître, Mémorial au sculpteur américain d'origine commingeoise Augustus Saint- Gaudens, Monument aux Trois maréchaux Foch, Joffre et Galliéni,... mais aussi à proximité de l'Office de tourisme du Saint-Gaudinois.

Le musée va donc jouer un rôle actif dans la valorisation de la ville et du territoire. Installé dans le cœur de ville, classé quartier prioritaire, son rôle est primordial dans la re-dynamisation du centre-ville.

Saint-Gaudens histoire et géographie

La Commune de Saint-Gaudens appartient au département de la Haute-Garonne. Elle est située au centre de la chaîne des Pyrénées, sur l'axe ferroviaire et routier Toulouse-Bayonne, à 40 km de l'Espagne via le Val d'Aran. Peuplée de 11 200 habitants, elle appartient au Pays de Comminges-Pyrénées et à la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

Géographiquement, le Comminges est une ancienne province de la France méridionale, située entre Gascogne et Languedoc. Saint-Gaudens a appartenu tour à tour aux anciennes provinces du Comminges et du Nébouzan.

C'est une sous-préfecture édifiée sur un plateau dominant la plaine de la Garonne, face aux Pyrénées. Cette configuration, entre cours d'eau et promontoire, a été favorable à l'installation de la bourgade primitive, appelée d'abord Mas Saint-Pierre. Puis après le Ve siècle, au moment où les reliques d'un adolescent prénommé Gaudens commencèrent à être vénérées, Saint-Gaudens.

La légende raconte que ce jeune berger (ou vacher selon les auteurs) a été décapité par les Wisigoths qui dominaient la région et qui voulaient le convertir à leur dogme. Il aurait ramassé sa tête avant de la porter jusqu'à l'emplacement de l'église primitive. C'est donc comme Saint-Denis, un saint céphalophore. Ses reliques ont été offertes à la vénération des fidèles dans l'église romane qui fut édifiée en son honneur, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, et conçue comme une église de pèlerinage, avec des tribunes adaptées à l'accueil des pèlerins. Les offrandes étaient recueillies par des chanoines. En plus de ce groupe de chanoines qui administrait la Collégiale, plusieurs couvents se sont développés dans la ville : Hospitaliers de Saint-Jean, Jacobins et Cordeliers.

Autour de ces centres religieux, des jardins ceinturaient la ville basse, notamment au sud. Ils accueillaient des maraîchers jusqu'au milieu du XIXe siècle afin de la ravitailler.

La Garonne et ses abords ont depuis toujours constitué un grand axe de circulation entre Toulouse et les vallées pyrénéennes. L'environnement géographique de la bourgade, riche en ressources naturelles, a permis l'implantation d'artisans, puis d'industries, à proximité de la Garonne et des Pyrénées. La force hydraulique a favorisé l'installation de moulins à eau, à huile, à plâtre, ou à blé ; de filatures, de "tricoteries", de fabriques de céramiques, jusqu'à une usine de pâte à papier, en 1959, utilisant le bois des forêts du Sud-Ouest. L'usine de pâte à papier perdure sous le nom de Fibre Excellence.

La Garonne a été très longtemps utilisée pour les transports fluviaux. Les marbres, dès l'Antiquité, mais aussi la pierre à bâtir et le plâtre descendaient vers Toulouse et au-delà. Le bois, issu des forêts locales, servait de combustible ou de matériau de construction.

Les gisements de terres et de minerais (argiles, kaolin...) ont favorisé l'installation de tuileries, de verreries ou faïenceries, notamment la manufacture des Fouque et Arnoux, en contrebas de Saint-Gaudens dans le quartier du Pont de Valentine, où sera produite de la porcelaine entre 1832 et 1864 et de la faïence en 1832 et 1878. En 1939, le premier gisement de gaz naturel a été décou- vert à Saint-Marcet (à 20 km de Saint-Gaudens). A cette occasion sera créée la Régie Autonome des Pétroles qui deviendra un des trois composants d'Elf Aquitaine. Son site de Boussens sera exploité jusqu'en août 1998. Cette industrialisation, à partir du XIXe siècle, a fini par profondément modifier les modes de vie traditionnels.

La population locale s'est aussi accrue avec l'arrivée de populations immigrées : Italiens, Espagnols (Républicains notamment), puis les rapatriés l'Algérie.

Depuis 2017, Saint-Gaudens est une étape du nouveau GR 861 dit « Via Garonna », itinéraire vers Saint-Jacques-de-Compostelle en Comminges, entre Toulouse et Saint- Bertrand-de-Comminges.

Le Musée de Saint-Gaudens, une maison commune médiévale, devenue mairie puis musée

Le musée occupe un bâtiment néo-classique édifié entre 1873 et 1875, à l’emplacement de la maison commune du XVe siècle, appelée aussi "palais communal". Voulu par les édiles au début de la IIIe République, il constitue un marqueur symbolique, ouvert non plus vers le cœur de ville médiéval, mais sur la chaîne des Pyrénées.

Ce bâtiment bénéficie de deux entrées (nord et sud). Il a été construit au-dessus du rempart qui ceinturait la cité, à proximité d'une porte médiévale qui abrita ensuite l'ancien octroi. Au nord, il donne sur l'ancienne place de la Tourasse, aujourd'hui place du Mas-Saint-Pierre, où existait une tour médiévale et au sud sur le boulevard Jean-Bepmale, face aux Pyrénées. Pierre utilisée lors de la reconstruction du clocher de la Collégiale (en 1872), dernièrement nettoyé et dont la couleur éclate.

L'édifice a été réalisé par l'architecte Fauré qui a employé la pierre calcaire jaune (calcaire nankin) provenant certainement des carrières de Furne, à proximité de Cas- sagne (Haute-Garonne).

De par son style néo-classique, le bâtiment tranche avec les autres édifices de ce boulevard, d'architecture traditionnelle avec mirandes ouvertes au sud en partie dans les étages supérieurs.

Au sud, le long du boulevard Jean-Bepmale, la façade d'honneur est rythmée par six pilastres engagés, couron- nés de chapiteaux ioniques et corinthiens. Les éléments sculptés renvoient à l’histoire de la cité : au fronton, un bas-relief sculpté représentant la cloche (blason de Saint-Gaudens) est répété huit fois. Le blason du Nébou- zan, regroupant les armes de Béarn et de Foix, posé à la clé de la porte d'honneur, provient de l'ancienne maison commune et rappelle qu’à partir de 1258, Saint-Gaudens devint capitale de cette vicomté, installée au pied des Pyrénées entre Garonne et Neste.

A partir de 1962, le musée de Saint-Gaudens a été installé au rez-de-chaussée de cette mairie, dans le sillage de nombreux musées archéologiques et ethnographiques installés en zone rurale sur les bases du renouveau des conceptions muséologiques au XXe siècle, (cf. Musée National des Arts et Traditions Populaires créé par Georges-Henri Rivière).

C'était alors un musée pluridisciplinaire constitué principalement à partir de dons de particuliers. Avec des collections axées sur l'histoire et l'ethnographie, puis la préhistoire après le legs Saint-Périer (collections préhistoriques), en 1967.

Cette année-là, certains services municipaux déménagent vers d'autres locaux laissant ainsi plus d'espace dans ce bâtiment. Ces locaux sont aussitôt répartis entre Le Syndicat d'initiative et le Musée qui vont se partager les salles de ce qui constituera, jusqu’en 1993, la « Maison du tourisme ».

Le 28 septembre 1968 est inauguré Le Musée de Saint-Gaudens et du Comminges, en présence du maire Armand de Bertrand-Pibrac.

Un espace muséal aux discours multiples

Le musée de Saint-Gaudens est labellisé « Musées de France » par le Ministère de la culture et de la communication. Cette appellation porte sur l’intérêt et le caractère remarquable des collections conservées et permet une mise en valeur de l'identité locale.

Les collections sont riches de 3365 pièces de typologies variées.

Le nouveau parcours des collections se répartira sur 200 m2 et s'étagera sur 4 niveaux (le 5e étant réservé aux bureaux) composés de 5 salles principales plus des espaces de circulation.

L'espace sera utilisé à la fois pour des expositions permanentes et temporaires.

Les espaces d'expositions temporaires seront au nombre de deux :
- la grande salle de 92 m2 du dernier niveau avec balcon face aux Pyrénées : un cycle de thèmes d'expositions est en cours de définition, à la fois à partir des collections propres du musée, mais aussi à partir de prêts d'autres établissements,
- l'ancien « bureau du maire » désormais nommé "Salle du Tableau d'honneur" qui proposera un focus sur plu- sieurs personnages historiques, sportifs, artistiques, etc. issus de Saint-Gaudens et/ou du Comminges. Réguliè- rement, ce seront de nouvelles personnalités qui seront mises à l'honneur.

Les espaces d'exposition permanente proposeront un parcours de visite qui donnera les clefs de l'histoire locale pour une compréhension de l'organisation des sociétés pyrénéennes. Ce passé, débuté à la Préhistoire jusqu'à l'époque industrielle, qui a généré la céramique de Saint-Gaudens/Valentine sera évoqué à travers l'expo- sition de pièces marquantes de son histoire, de sa pro- duction industrielle ou artistique, etc.

Même dans ces espaces là, le parti pris est de faire tourner les collections exposées (dans des domaines où la richesse des œuvres le permet) comme la porcelaine ou les beaux-arts, par exemple.

Les collections du musée sont pluridisciplinaires et liées à l'histoire locale :
- des collections A.T.P. (Arts et Traditions Populaires),
- des collections photographiques (fonds Jean Bepmale) et des collections de beaux-arts (ex. fonds André Rixens) permettant d'évoquer la société à la charnière des XIXe et XXe siècle,
- la céramique de Saint-Gaudens/Valentine, issue de la seule manufacture du sud-ouest de la France, ayant pro- duit de la porcelaine et fonctionné de 1832 à 1878, en constitue le fleuron,
- des collections minéralogiques,
- des documents papiers : cartes postales, affiches, etc., - des dépôts et des collections d'étude,
- un fonds documentaire, complètent ce fonds régulièrement enrichi par des achats et des dons.

1- La collection d'Arts et Traditions Populaires

Cette collection est relative à la vie dans les campagnes du Comminges et aux métiers artisanaux. Constituée majoritairement par des dons dans les années 1960, elle a été enrichie par des acquisitions, à partir des années 1990.

Composée de 650 objets, cette collection transmet la vision particulière des donateurs et de la municipalité créatrice du musée sur ce qu'ils considéraient être les élé- ments du passé à sauvegarder, à un moment où la ville se développait et s'ouvrait au modernisme, peu après l'ins- tallation de l'usine de pâte à papier.

Les objets sont regroupés par métiers.

2- La collection de beaux-arts

Essentiellement consacrée au peintre André Rixens, né à Saint-Gaudens, en 1846 et mort à Paris en 1925. Peintre de formation académique et peintre d’histoire, il a également été un portraitiste recherché, souvent repro- duit dans l'Illustration.

Ses tableaux d’histoire ornent des édifices publics français :
- "L’Éducation" à la mairie de Mazamet (Tarn),
- 4 toiles : "La sortie des gardes mobiles de la Haute-Ga- ronnedelaplacedeBelfort","Le18février1871"(1896), "La ville de Toulouse offrant son épée à la France", (pla- fond), (1897), L'entrée du général Dupuy au Caire (1904) pour la Mairie de Toulouse et sa salle des Illustres,
- il a aussi travaillé pour l'Hôtel de ville de Paris (Le Feu – salon des sciences).
Dans les collections du Musée, 33 œuvres (toiles, des- sins, gravures...) sont de la main d'André Rixens, dont le tableau "Super flumina Babylonis" (second Grand Prix de Rome 1874) qui représente les Juifs prisonniers du roi Nabuchodonosor ; déposé en 1875 au Musée de Saint-Gaudens sur demande du député Marc-Marie de Lassus qui souhaitait le voir exposé dans la ville de nais- sance de son auteur.

3- Les collections préhistoriques

L'intérêt des collections préhistoriques conservées au musée municipal est attesté par l'attention que les préhistoriens leur portent.
En 1967, Suzanne de Saint-Périer a fait don au musée de Saint-Gaudens de pièces des fouilles effectuées avec son mari, dans les années 1920, dans les grottes d'Isturitz (Pyrénées-Atlantiques), des Scilles et des Harpons à Les- pugue (Haute-Garonne).

Une autre collection, celle de M. Lasselin, est composée de matériel provenant :

- de la Grotte du Tarté située à Cassagne, à côté de Mazères-sur-Salat (Haute-Garonne),
- de la Grotte de Marsoulas (Magdalénien ancien) (Haute-Garonne),
- de la Grotte de La Tourasse à Saint-Martory (Haute-Ga- ronne).

4- La collection photographique du pyrénéiste Jean Bepmale (1852-1921).

Jean Bepmale, enfant des Pyrénées Centrales ; pyrénéiste dans le vrai sens du terme est le premier à avoir traver- sé les Pyrénées, en 1906, d'est en ouest par une haute route. De surcroît c'est le premier. Suite à cette traversée, il a publié Toute la chaîne de Banyuls à Saint-Jean-de-Luz en trente jours, (Pau Imprimerie Garet, 1908), premier topo-guide pyrénéen.

Pendant 20 ans, il a parcouru toute la chaîne, côtés fran- çais et espagnol et en a rapporté des carnets de route et des croquis conservés au musée.
Son œuvre photographique témoigne de l'environnement géographique, humain, politique, urbain des Pyrénées à la charnière des XIXe et XXe siècles et transmet un instantané de cette époque. Ses photographies saisissent les modes de vie des Pyrénéens et les paysages d'alors.

15 ensembles photographiques dont 5 albums, dessins, journaux... composent le fonds Jean-Bepmale entré au musée en 2003 et 1500 clichés acquis en 2017.
En 2006, l'exposition Les albums de Jean Bepmale, conçue par le musée de Saint-Gaudens, a réhabilité ce photographe et pyrénéiste méconnu.

5- Les collections de céramique de Saint-Gaudens/ Valentine : un site industriel à découvrir.

Localement, cette céramique porte la dénomination de Bleu de Valentine. Autour de Saint-Gaudens elle évoque pour tous la porcelaine à dominante bleu de cobalt produite à Saint-Gaudens au XIXe siècle.

Elle est désormais dénommée, par les historiens qui l'ont étudiée, «céramique de Saint-Gaudens/Valentine».
C'est la dynastie Fouque et Arnoux, originaire de Mous- tiers-Sainte-Marie (04) ayant essaimé à Toulouse, puis à Saint-Gaudens et en Angleterre qui a édifié une manufac-ure, en activité dès 1832, à Saint-Gaudens dans le quartier "Pont de Valentine" d'où la naissance de sa dénomi- nation. L'architecte Urbain Vitry en aurait réalisé les plans. Cette production qui a duré moins de cinquante ans, a marqué les esprits de par sa variété : décor blanc-bleu ou polychromie, faïence, etc. A l'époque c'est le plus grand centre de production du sud de la France. Au plus fort de son activité, dans la décennie 1840, la manufacture em- ploie 250 personnes dans les ateliers et 150 à l'extérieur. La collection de céramique que possède le musée se compose de 630 pièces. 160 objets sont en faïence fine, quasiment tous estampillés et 470 en porcelaine, sur la- quelle une marque de fabricant n'était que très rarement apposée. Le Musée possède 14 objets portant la marque « Henri Fouque France Saint-Gaudens » ; c'est le plus grand nombre de pièces ainsi marquées détenues par un musée.

Aujourd'hui, sur le site de la manufacture de céramique, subsistent divers vestiges et des tessons. Il a été classé secteur à « forte sensibilité archéologique » et un plan de zonage a été établi en l'an 2000 par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées. Des analyses de tessons issus d'un sondage programmé apporteront des éclairages importants, d'autant que toutes les archives de la manufacture ont disparu. Un groupe de recherche de l'Université Toulouse Jean-Jaurès, dirigé par Jean-Michel Minovez et Jean-Marc Olivier, travaille sur l'histoire écono- mique et sociale de l'industrie dans le sud de la Haute-Ga- ronne, notamment sur la production céramique en midi toulousain du XVIe au XXe siècle. Associé à ce projet, le musée deviendra dépositaire du matériel de fouille.

Journées Européennes du Patrimoine 2018

La réouverture du Musée - Arts et figures des Pyrénées centrales, avec son nouveau parcours des collections est prévue à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Le dimanche 16 septembre 2018 de 10h à 18h.

 

Sylvie MOULIN (14-09-18)

 


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