Béziers - Corrida ce dimanche 23 octobre à Béziers : le Colbac sera présent !
Par Colbac Anti Corrida Béziers, le 22 Octobre 2022
Le COLBAC (Comité de liaison biterrois pour l’abolition de la corrida) manifestera dimanche 23 octobre sur le parvis des arènes pour dénoncer les spectacles tauromachiques cruels des Journées Taurines 2022.
Le COLBAC sera présent sur le parvis des arènes pour dénoncer la tenue d'une tienta et d'une corrida et demander la fin des spectacles cruels à Béziers et en France.
- La corrida, un délit de cruauté interdit sur 90 % du territoire
Dans le contexte de grand débat national autour de la proposition de loi du député Aymeric Caron visant l’abolition des corridas, qui sera débattue et soumise au vote de l’Assemblée nationale le 24 novembre prochain, le COLBAC manifeste pour rappeler que :
- Sur 90 % du territoire français, les corridas sont interdites en raison de leur cruauté, passibles de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (art.521-1 du Code pénal) ;
- Dans les départements de tradition taurine, la corrida ne doit plus être une exception à la loi, car la sensibilité d’un animal ne varie pas avec la zone géographique.
- Un animal ne devrait jamais être torturé. La corrida est une tradition barbare qui nuit à l’image de Béziers.
Pour Sophie Maffre-Baugé, présidente du COLBAC : « Robert Ménard fait perdurer les corridas à Béziers alors qu’il sait parfaitement qu’elles relèvent d’actes de cruauté envers un animal et d’une dérogation juridique aberrante. Nous espérons que l’abolition définitive de la corrida sera votée le 24 novembre prochain. L’histoire retiendra le soutien indéfectible du maire de Béziers à cette pratique indigne et moralement inacceptable ».
- Manifestations silencieuses en petit effectif : pourquoi ?
La présence d’anti corrida sur le parvis des arènes de Béziers en marge d’une corrida était impensable il y a quelques mois encore : depuis 2014, à la demande de la municipalité et des clubs taurins, un arrêté préfectoral interdisait systématiquement les manifestations dans un périmètre de 500 mètres autour des arènes pendant un spectacle tauromachique. L’an dernier, le COLBAC a contesté l’arrêté devant le tribunal administratif de Montpellier et a gagné en justice le droit de manifester devant les arènes alors que se déroulait une novillada (lire l'article)
Pour le COLBAC : "C’est une victoire contre la volonté du milieu taurin de faire obstacle à notre opposition. Ce dimanche, nous reconduisons les mêmes modalités de manifestations silencieuses et limitées à une quinzaine de militants. Pourquoi ? Parce que plus nombreux, il n’est pas certain que nous ayons été autorisés à manifester, ce qui est complètement anormal car le droit de manifester est un droit fondamental en France ».
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