Castelsarrasin - Pour les communistes, « les jours heureux sont devant nous » !
Par Section PCF Castelsarrasin - Moissac - Pays de Serres, le 30 Avril 2023
A l’occasion de la sortie du livre de Fabien Roussel, intitulé « Les jours heureux sont devant nous », les militants communistes de Castelsarrasin ont animé un stand sur le marché jeudi dernier. L’occasion de présenter aux castelsarrasinois les grandes lignes du programme porté par le PCF.
« Lorsqu’on discute avec les gens sur le marché, beaucoup nous expliquent qu’ils sont en colère car malgré le fait qu’ils ou elles travaillent, les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Une situation qui peut les pousser vers l’abstention lors de périodes électorales, ou pire, vers un vote pour l’extrême-droite », analyse Julien Sueres, militant au sein de la section castelsarrasinoise du PCF.
En ce jour de marché, les communistes sont à pied d’œuvre pour aborder cette question du travail et du pouvoir d’achat. Dans son programme lors des élections présidentielles, le candidat Fabien Roussel s’était fait remarqué en abordant la question du travail d’une voix singulière et dissonante au sein de la gauche.
« Avec Fabien Roussel et le programme des Jours Heureux, c’est cette volonté de remettre le travail au centre des débats que nous avons tenté de concrétiser. Un travail digne, bien payé pour tous, qui permette à tout un chacun de vivre pleinement, de profiter de la vie, de loisirs, de partir en vacances. Beaucoup de travailleurs n’ont plus accès à tout cela de nos jours. Fabien Roussel en a fait un sujet central de sa campagne permanente pour les jours heureux et de son dernier livre », explique Julien Sueres.
Pour les communistes, le travail doit être au cœur du débat politique pour de nombreuses raisons. « J’en vois au moins trois », détaille le militant au cours d’une discussion avec un passant. « Sur un plan démocratique, aujourd’hui il est urgent de redonner du pouvoir décisionnel aux travailleurs, notamment dans les grandes entreprises. Nombre de fermetures d’usines et d’entreprises auraient pu être empêchées si les salariés avaient pu avoir leur mot à dire. Ensuite, il y a la question du changement climatique. Nous ne pourrons pas relever les grands enjeux qui sont devant nous tant que le profit demeure la seule boussole. Les salariés sont plus à même de faire les bons choix pour le climat plutôt que les actionnaires et le grand patronat. Enfin, aujourd’hui se pose la question du partage des richesses. La mobilisation contre la retraite à 64 ans a montrer qu’il y a une majorité dans ce pays prête à se mobiliser sur la question du travail. Nous ne voulons plus de ces politiques des petits chèques. Il faut arracher une augmentation générale de tous les salaires, ce qui permettra de redonner du pouvoir d’achat aux français, de renflouer les caisses de la sécu, comme celles des retraites ».
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