BASSIN DE THAU - Fin de la grève chez Keolis Méditerranée 

BASSIN DE THAU - Fin de la grève chez Keolis Méditerranée 

BASSIN DE THAU - Fin de la grève chez Keolis Méditerranée 

Par M. GOYER Cedric Délégué Syndical UNSA chez Keolis Méditerranée, le 25 Novembre 2024

Fin de la grève chez Keolis Méditerranée 
 

Après 11 semaines de grève, le Syndicat UNSA, en concertation avec les salariés grévistes, a décidé d’annuler son préavis de grève allant jusqu’au 30/11.

En cause de cette décision, l’irresponsabilité de la Direction et de l’autorité organisatrice Hérault Transport dans la gestion de ce conflit et son organisation qui mettent en péril la sécurité des conducteurs.

« Ces dernières semaines, malgré nos avertissements, les conducteurs ont été exposé à des situations qui ont mis leur sécurité en danger. La Direction, avec la complicité d’Hérault Transport, a souhaité volontairement laisser le personnel gréviste en attente sur les lieux de départ de ligne et cela à générer des situations de conflit avec des parents ou clients déjà excédés. »

Des parents d’élèves qui confondent la grève avec le manque d’organisation et le non-respect des usagers, entraînant des agressions et menaces sur des conducteurs qui n’étaient même pas en grève. Une plainte à été déposée.

« Nous le répétons, une majorité des conducteurs scolaires gagnent moins de 1000€ par mois et ont des journées sur 12h d’amplitude. Les conditions de travail sont déplorables, c’est pour ça que nous nous battions. Pour le bien des salariés mais aussi des usagers »

Malgré les nombreuses propositions de négociation du syndicat UNSA, aucune concession n’a été faite par la Direction de Kéolis pour sortir de ce conflit, au détriment de la clientèle. Et c’est avec un sentiment d’écœurement que les salariés se voient obligés de reprendre le travail.

« On entend un peu partout qu’il faut durcir le droit de grève dans les transports, mais ce n’est pas nécessaire, certaines entreprises comme Kéolis usent déjà de moyens douteux pour enrayer la mobilisation des salariés. »

Que ce soit des pressions psychologiques ou des sanctions financières abusives, l’utilisation de personnel intérimaire ou de CDD pas vraiment justifié. Le droit de grève est déjà largement en péril.

Kéolis continuera à faire du profit pour ses actionnaires en appauvrissant ses salariés.

« Nous sommes maintenant très inquiets pour l’avenir dans notre profession, car sans la possibilité de défendre nos droits et avec des ambitions de réduire les coûts dans le transport pour les autorités organisatrices, qu’allons nous devenir demain. Dans un secteur déjà en crise, que va devenir le service public ? Les personnes qui nous critiquent aujourd’hui se diront qu’on avait sûrement raison, mais ce sera déjà trop tard. »  

M. GOYER Cedric

Délégué Syndical UNSA chez Keolis Méditerranée

 

 

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