Pyrénées-Orientales - La France Insoumise trace les contours d'une écologique populaire à Perpignan

Le 29 novembre, l’Observatoire Citoyen de la Vie Quotidienne (OCVQ), boîte à idées des Insoumis pour les questions municipales, tenait l’un de ses cafés citoyens sur la thématique de l’écologie. Cet évènement s’inscrit dans un processus de construction programmatique pour les élections municipales où, après avoir réalisé des consultations populaires dans dix quartiers de Perpignan, les Insoumis développent désormais leurs argumentaires sur des thématiques plus transversales comme celle qui était à l’ordre du jour le 29 novembre.

Claude Bascompte, militant écologiste, notamment au sein d’Alternatiba et des Amis de la Terre, introduit les échanges avec un exposé sur les grandes thématiques écologiques auxquelles Perpignan est confrontée en les mettant en lien avec l’inaction de la mairie d’extrême-droite de Louis Aliot, voire même, souvent, ses contradictions. Basé sur l’étude fouillée de la documentation disponible, l’exposé de Claude Bascompte présente les enjeux liés à la lutte contre l’artificialisation des sols face au cynisme de la municipalité, l’absence totale d’un plan de prévention des déchets, l’absence totale d’une politique de réutilisation de l’habitat vacant ou de sobriété énergétique alors que les publicités numériques ont envahi notre ville. Sur ce dernier point, au-delà du silence assourdissant des élus, il est impossible de mettre la main sur le schéma directeur de l’énergie établi par l’agglomération…

Les mobilités sont menacées et il y a urgence à la mise en œuvre d’un réseau de bus totalement en site propre. C’est la question des transports qui donna lieu à une discussion autour des Zones à Faibles Émissions (ZFE) puisque le débat qu’il faudrait avoir dépasse le cadre de l’exclusion des voitures qui est insuffisante pour faire face au changement climatique et qui met en péril les mobilités pour tous tout autant que la démarche insoumise d’écologie populaire. Il apparaît plus opportun de militer pour un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA), dépendant de la préfecture, qui retarde les échéances, les discussions et joue de mauvaise foi alors que Perpignan entre dans le cadre règlementaire.

Les « mobilités pour tous » sont une question que les insoumis vont continuer à explorer pour en faire un pivot de leur futur programme municipal et concluent en disant toute leur détermination à lutter contre la politique catastrophique et mégalomaniaque menée par Louis Aliot qui s’enferme dans le déni et prévoit la construction de parcs d’attraction démesurés au mépris des enjeux environnementaux.