Pyrénées-Orientales - La justice est passée, le combat politique subsiste et persiste

La France Insoumise 66 prend acte de la décision de justice condamnant le maire de Perpignan Louis Aliot pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires. La condamnation est assortie d’une peine d’inéligibilité de trois ans, sans exécution immédiate, et de 18 mois de prison dont 6 mois fermes aménagés sous bracelet électronique.

Dans ces conditions, La France Insoumise 66 regrette que Perpignan soit une nouvelle fois abaissée, son image étant clairement entachée. Le verdict s’inscrit par ailleurs en faux contre le slogan « tête haute, mains propres » par lequel le Rassemblement National s’arrogeait indûment un  prétendu supplément de probité pourtant jamais confirmé dans les faits. Bien au contraire, visiblement.

La décision de justice ne  doit cependant pas faire l’économie de la poursuite du nécessaire combat politique contre l’extrême droite, à Perpignan comme partout ailleurs. L’objectif de la France Insoumise 66 reste le même, quelle que soit la situation : enlever à l’extrême droite la gestion de la ville de Perpignan. C’est ce à quoi nous mobilisons notre énergie militante depuis de nombreuses années ;  c’est ce pour quoi nous continuerons à agir résolument, et sans faillir, notamment en vue des prochaines élections municipales prévues en 2026, ou d’éventuelles élections législatives en cas de nouvelle dissolution.

Pour y parvenir, La France Insoumise 66 prendra appui sur l’espoir suscité par le programme porté par les formules unitaires (NUPES et NFP) rendues à chaque fois possibles par des initiatives nationales de La France Insoumise. Il sera donc nécessaire également de prolonger les dynamiques locales qui placent La France Insoumise à chaque élection (présidentielle, législatives, européennes) comme la première force politique de gauche à Perpignan. Pour gagner, valorisons plutôt les atouts, la victoire sera à ces conditions…

Francis DASPE, animateur de La France Insoumise