BASSIN DE THAU - Vers une annexion en douceur de Frontignan par la Métropole ? Je tire la sonnette d'alarme.

Vers une annexion en douceur de Frontignan par la Métropole ? Je tire la sonnette d’alarme.

Frontignan, le 14/04/2025  - A la suite de la sortie du Maire de Lattes qui imagine FRONTIGNAN etre absorbée par la métropole de Montpellier, Thibaut Cléret, entrepreneur engagé et représentant de la droite locale, dénonce l’entrée silencieuse de Frontignan dans le giron métropolitain montpelliérain, sans débat public ni transparence.

Alors que les élus de la majorité municipale font mine de découvrir une hypothétique menace d’absorption par la Métropole de Montpellier, la réalité est tout autre : le processus est déjà engagé. Et il l’est dans l’ombre, à coups de délibérations obscures et d’alliances technocratiques.

La dernière manœuvre en date : l’entrée officielle de la Ville de Frontignan au capital de la SA3M, la Société d’Aménagement de Montpellier Méditerranée Métropole.

Motif affiché ? Obtenir une étude sur le potentiel d’énergies renouvelables sur le site de l’ex-raffinerie ExxonMobil.

Mais posons les vraies questions :

• Depuis quand faut-il devenir actionnaire d’une société étrangère à notre territoire pour commander une simple étude ?
• Depuis quand envisage-t-on sérieusement de transformer 11 hectares de foncier stratégique en centre-ville en champ de panneaux photovoltaïques, alors que ce site représente l’avenir de l’économie locale ?
• Et surtout, à quel prix pour les contribuables frontignanais ?

Car oui, Frontignan a dû payer 68 488,68 € pour entrer dans cette structure en achetant 120 actions. Une dépense injustifiée. Et sans aucun pouvoir réel : la ville n’aura qu’un rôle purement consultatif dans la gouvernance de la SA3M.

Pendant ce temps-là, la Métropole avance ses pions, la main sur le portefeuille et l’autre sur les manettes, pendant que Michel Arrouy sème l’illusion et fait travailler ses amis.

Ce n’est pas un partenariat. C’est un cheval de Troie.

L’entrée dans la SA3M ressemble étrangement au début d’un processus d’absorption en douceur, sans en informer clairement les habitants. Une fusion rampante, ni débattue, ni votée, ni assumée.

Et demain ?

• Qui tirera les bénéfices de la dépollution du site Exxon ?
• Qui exploitera ces 11 hectares stratégiques, financés par des années de combat et de sacrifices locaux ?

Montpellier. Pas Frontignan.

Les profits là-bas, les contraintes ici.

Je dis NON à cette politique de capitulation.

Nous avons notre identité, notre histoire, notre tissu associatif, notre économie. Ce n’est pas à la Métropole de décider de notre avenir. Ce n’est pas à Michel Arrouy de brader notre souveraineté locale, au bénéfice d’intérêts extérieurs.

Je tends la main à tous les élus sincèrement attachés à la souveraineté de notre territoire, y compris ceux du Rassemblement National local, pour se joindre à moi dans ce combat pour protéger Frontignan d’une annexion déguisée.

Je suis et resterai un homme de conviction, libre, enraciné ici, avec une vision claire : défendre notre autonomie, notre avenir, notre ambition. Et rassembler la droite autour d’un projet local fort.

Personnellement je me pose des questions et je crois que Michel Arrouy doit répondre au moins à deux d’entre elles :

Pourquoi n’avez-vous pas réagi aux propos de Cyril Meunier ?

Pourquoi avez-vous donné la main à la Métropole ?

Votre objectif est-il réellement de transformer Frontignan en simple quartier périphérique de Montpellier ?

Une nouvelle fois nous faisons face à une soumission déguisée. Un coup toutou de Carole Delga au sujet du tracé de la LGV, un coup toutou de Kléber Mesquida au sujet de la RN 600 et un coup toutou de Mickael Delafosse au sujet de la mobil.

Décidément Michel Arrouy nous donne l’impression d’être au service des élus du Parti Socialiste sans que FRONTIGNAN n’en tire aucun avantage … 

Thibaut CLÉRET