Saint Gaudens - HAUTE GARONNE - SAINT GAUDENS - 16ème édition du « FESTIVAL JAZZ EN COMMINGES du 8 au 13 mai 2018

Saint Gaudens - HAUTE GARONNE - SAINT GAUDENS - 16ème édition du « FESTIVAL JAZZ EN COMMINGES du 8 au 13 mai 2018

Saint Gaudens - HAUTE GARONNE - SAINT GAUDENS - 16ème édition du « FESTIVAL JAZZ EN COMMINGES du 8 au 13 mai 2018

Par OCCITANIE TRIBUNE - Florence DENESTEBE, le 22 Février 2018

Nous avons le plaisir de vous présenter la 16ème édition du « FESTIVAL JAZZ EN COMMINGES » qui aura lieu du 8 au 13 mai 2018 à Saint Gaudens, au pied des Pyrénées à 50 minutes de Toulouse.

JAZZ en COMMINGES a désormais trouvé sa place parmi les événements culturels régionaux de qualité et rayonne bien au-delà des frontières du Comminges et de la Région Occitanie. 

Plus d’une centaine de musiciens internationaux de premier plan ont, depuis le début, foulé la scène du festival faisant ainsi partager l’amour de la musique et leur enthousiasme communicatif.

Nous vous présentons une programmation très ouverte qui franchit les frontières du jazz pour déboucher sur une musique généraliste et contemporaine.


Omer AVITAL Quintet

mercredi 9 mai 2018

Parmi les nombreux musiciens talentueux originaires d’Israël qui ont déferlé sur le jazz mondial ces dernières années, Omer Avital n’est pas un personnage comme les autres. Il ne fait pas partie de cette vague, car il est de ceux qui l’ont engendrée. Omer Avital est un pionnier.

En 1992, lorsqu’il a débarqué à New York, la tête pleine de rêves, l’appel du swing le tenaillant au ventre, il était l’un des premiers jazzmen originaires de son pays à venir tenter sa chance avec deux autres instrumentistes appelés à jouer un rôle clé dans l’émergence d’Israël sur la carte du jazz, le tromboniste Avi Lebovich et le contrebassiste Avishai Cohen (la légende presque trop belle qui veut qu’ils aient foulé le sol américain, tous trois le même jour, est authentique).

À New York, Omer Avital s’est distingué comme l’un des éléments essentiels d’un mouvement de régénérescence en profondeur du jazz qui s’épanouissait alors. Le club Smalls, où se croisaient vétérans oubliés du bop et nouvelles pousses du jazz, a servi de foyer à cette renaissance qui, au milieu des années 1990, a vu émerger des artistes comme Brad Mehldau, Kurt Rosenwinkel ou Mark Turner. Pilier du lieu, Omer Avital y a dirigé un groupe parmi les plus importants de son époque, un sextet sans piano

et quatre saxophones aux allures de workshop, un pied dans la tradition, l’autre tourné vers l’expérimentation.
C’est là qu’il s’est fait sa réputation de Mingus israélien, par sa de sa contrebasse et sa façon d’exhorter les solistes, de la voix comme sur les cordes, à donner le meilleur d’eux-mêmes, par l’inspiration de ses compositions aux formes développées et aux atmosphères évocatrices. Loin de chez lui, il a adopté le jazz mais le jazz l’a aussi adopté au point qu’il a noué au sein du microcosme du jazz new-yorkais des liens durables. Il a accompagné, entre autres Wynton Marsalis, Brad Mehldau, Kenny Garrett.

Avec Omer Avital, l’intégration des traditions musicales du monde arabe au jazz est le fruit de l’assimilation des deux et de couleurs, mêlant avec bonheur les tournes des musiques rituelles avec les grooves de la musique afroaméricaine, associant le phrasé de mélodies orientales avec la ferveur du gospel ou l’expressivité de la soul. De la transe des Gnaouas à la chaleur funky des Jazz Messengers, des chants yéménites à l’esprit workshop de Charles Mingus, il n’y a qu’un pas que franchissent allègrement les musiciens qui sont à ses côtés.

LINE UP Omer Avital : contrebasse Eden Ladin : piano et clavier Ofri Nehemya : batterie Asaf Yuria : saxophones Alexander Levin : saxophones

mercredi 9 mai 2018

Lisa SIMONE / MY WORLD

C’est l’histoire d’une reconnaissance obtenue sur le tard et sur scène, avant tout. Une histoire d’amour comme on en voit rarement entre une artiste et son public.

Fille de Nina Simone, Lisa a eu une trajectoire singulière. Ballotée d’un continent à l’autre dans son enfance, Lisa sort de l’orbite maternelle pour intégrer l’US Air Force. Vétéran de la guerre en Irak, elle bifurque et se retrouve à accompagner la star Espagnole Raphael dans le monde entier pendant quelques années. La reconnaissance aux Etats-Unis viendra un peu plus tard avec le groupe phare du courant acid-jazz, « Liquid Soul », nominé aux Grammy Awards. Le chemin de la scène se faisant de plus en plus impérieux, c’est à Broadway que celle qui se fait appeler Simone prend son véritable envol. C’est là qu’elle y apprend véritablement le « métier ». Un vrai sacerdoce.

Elle gravit rapidement les échelons. D’abord engagée comme chanteuse remplaçante, elle enchaîne ensuite les succès dans des shows à gros budget (Rent, Aïda, Le Roi Lion...) et atteint la consécration en se voyant remettre le National Broadway Theater Award (Meilleure Actrice dans une comédie musicale).

Après le décès de sa mère elle ne revient pas à Broadway et se produit alors en dehors des Etats-Unis dans le cadre de tournées internationales avec d’autres stars.

Simone devient Lisa Simone en croisant la route d’Hervé Samb début 2014. Une belle histoire de compagnonnage entre deux musiciens accomplis débute.

Né à Dakar, résident new-yorkais (où il a collaboré entre autres avec Meshell Ndegeocello, Jimmy Cliff, Amadou et Mariam) puis parisien, il est l’un des fers de lance du son africain d’aujourd’hui, à la croisée du blues, du jazz, de rythmiques ancestrales comme de la pop. Il développe un langage musical inédit puisé dans les différentes cultures qui l’habitent. Cette rencontre prend tout son sens dans la lignée des Simone. Nina bien sûr avait en son temps souvent œuvré à contre-courant pour «son peuple». Lisa, à sa manière, continue le chemin tracé.

Lisa Simone, Hervé Samb et leurs musiciens ont su faire exister sur scène sans discontinuer, deux années durant. Lisa Simone ouvre les portes de l’intime en grand. Au gré des chansons, on découvre l’importance de sa famille. A 53 ans, elle chante des rencontres, elle a su transcender les souffrances passées et souhaite aujourd’hui partager avec le public une joie profonde, une sérénité nouvelle.

LINE UP Lisa Simone Hervé Samb : guitare Gino Chantoiseau : bass

Avishai COHEN

jeudi 10 mai 2018

Avishai Cohen est né, en 1978, à Tel Aviv, Israël, où il a grandi dans une famille de musiciens. À dix ans, il commence à jouer avec le Rimon Big Band. Il est diplômé du Berklee College of Music à Boston.

En 1997, il a remporté la troisième place du concours de trompette de jazz Thelonious Monk.

Il a ensuite déménagé à New York où il commence à développer sa musique aux côtés de Jason Lindner et de Omer Avital au Smalls Jazz Club. Il a enregistré plusieurs albums en leader, en collaboration avec son frère et sa soeur («3 Cohens»), ainsi qu’avec le contrebassiste Omer Avital. Avec ce dernier et le batteur new-yorkais Nasheet Waits, il a formé le trio Triveni et a enregistré trois disques entre 2010 et 2014.

En cette même année 2014, alors qu’il est sideman sur l’album «Lathe of Heaven» de l’excellent saxophoniste Mark Turner, paru

chez ECM, Avishai Cohen fait forte impression auprès de Manfred Eicher, fondateur et patron du label allemand. Séduit par «son phrasé, son énergie et la pureté de sa sonorité», Eicher invite le trompettiste à rejoindre ECM et à y enregistrer un album. Son premier album, enregistré en 2003 sur le label Anzic records, est intitulé The Trumpet Player, comme pour éviter la confusion avec le contrebassiste de jazz homonyme (Avishai Cohen). Son exil à New York ne l’a pas coupé de ses racines.

Il a enregistré avec de nombreux artistes de jazz parmi les plus renommés.

Son style : c’est comme leader qu’il convainc le plus. Dans son approche de l’espace et le rapport avec ses complices. Dans un classicisme post-bop, bâti sur les préceptes de son idole, Miles Davis, auxquels il apporte sa propre douceur. Dans l’épure d’un jeu bâti autour du silence. Guère surprenant que son superbe album, en hommage à son père disparu, s’intitule « Into The Silence ».

LINE UP Avishai Cohen : trumpet Yonathan Avishai : piano TBD : bass, Barak Mori or Yoni Zelnik Ziv Ravitz : drums

Avishai Cohen est né, en 1978, à Tel Aviv, Israël, où il a grandi dans une famille de musiciens. À dix ans, il commence à jouer avec le Rimon Big Band. Il est diplômé du Berklee College of Music à Boston.

En 1997, il a remporté la troisième place du concours de trompette de jazz Thelonious Monk.

Il a ensuite déménagé à New York où il commence à développer sa musique aux côtés de Jason Lindner et de Omer Avital au Smalls Jazz Club. Il a enregistré plusieurs albums en leader, en collaboration avec son frère et sa soeur («3 Cohens»), ainsi qu’avec le contrebassiste Omer Avital. Avec ce dernier et le batteur new-yorkais Nasheet Waits, il a formé le trio Triveni et a enregistré trois disques entre 2010 et 2014.

En cette même année 2014, alors qu’il est sideman sur l’album «Lathe of Heaven» de l’excellent saxophoniste Mark Turner, paru

chez ECM, Avishai Cohen fait forte impression auprès de Manfred Eicher, fondateur et patron du label allemand. Séduit par «son phrasé, son énergie et la pureté de sa sonorité», Eicher invite le trompettiste à rejoindre ECM et à y enregistrer un album. Son premier album, enregistré en 2003 sur le label Anzic records, est intitulé The Trumpet Player, comme pour éviter la confusion avec le contrebassiste de jazz homonyme (Avishai Cohen). Son exil à New York ne l’a pas coupé de ses racines.

Il a enregistré avec de nombreux artistes de jazz parmi les plus renommés.

Son style : c’est comme leader qu’il convainc le plus. Dans son approche de l’espace et le rapport avec ses complices. Dans un classicisme post-bop, bâti sur les préceptes de son idole, Miles Davis, auxquels il apporte sa propre douceur. Dans l’épure d’un jeu bâti autour du silence. Guère surprenant que son superbe album, en hommage à son père disparu, s’intitule « Into The Silence ».

LINE UP Avishai Cohen : trumpet Yonathan Avishai : piano TBD : bass, Barak Mori or Yoni Zelnik Ziv Ravitz : drums

Stanley CLARKE Band

jeudi 10 mai 2018

Né le 30 juin 1951 à Philadelphie (Pennsylvanie), Stanley Clarke effectue ses études à l’Académie de Musique de Philadelphie. Il part ensuite à new York, où il joue avec Art Blakey, Joe Henderson, Chick Corea ou Stan Getz. A partir de 1972, il crée, avec Chick Corea, Return to Forever avec qui il écrit les plus belles pages du jazz rock.

aventureux, rythmé, brillant en tous points. Si School Days (1976) est un classique incontournable du jazz rock, il ne faut pas négliger Stanley Clarke (1974) et Journey to Love (1975), autres très bons albums.

En 1981, il forme The Clarke/Duke project en compagnie du pianiste George Duke. Ensemble, ils sortent trois albums. C’est également dans les années 80 qu’il commence à composer pour le cinéma et la télévision. Ses collaborations sont forcément innombrables, Stewart Copeland, Jeff Beck, Ron Wood, Larry Carlton, Chaka Khan, Jean-Luc Ponty...Sur l’album Toys of Men

en 2007, Stanley Clarke vient rappeler qu’il est également contrebassiste, bien que sa réputation soit établie pour sa virtuosité à la basse électrique. L’ensemble des bassistes qui jouent dans un style fusion, doivent énormément à Stanley Clarke qui sait marier à la perfection l’énergie rock, la virtuosité jazz et l’âme du funk. Il n’en faut pas moins pour faire de Stanley Clarke un des bassiste les plus innovateurs de tous les temps. Dans les années 95, il collabore avec Jean luc Ponty et Al di Meola. Il forme en 2010 The Stanley Clarke Band qui sort un album homonyme qui reçoit en 2011 le Grammy Award de meilleur album jazz. Le groupe comprenait la pianiste Hiromi.

En 2012, il se rend à Paris pour participer à la célébration du 50e anniversaire du violoniste Jean-Luc Ponty en tant qu’artiste. Il a rejoint Ponty et la guitariste Biréli Lagrène. Ni Ponty, ni Clarke n’avaient joué avec le guitariste avant cette soirée. La conversation musicale s’est révélée électrisante pour les joueurs et le public. Deux ans plus tard, le trio entre à ICP Studios à Bruxelles et enregistre l’ album, D-Stringz , publié par Impulse! en novembre 2015.

LINE UP Stanley Clarke : bass Cameron Graves : keyboard Beka Gochiashvili : piano Shariq Tucker : drums

Jean Luc PONTY
​​​​​​​vendredi 11 mai 2018

Né pendant la guerre, en 1942, à Avranches, tout était prof de violon et directeur de l’harmonie municipale, une maman prof de piano. « J’ai commencé le violon à 5 ans, puis j’ai joué de la clarinette pour les besoins de l’harmonie de mon père.»

Très doué, il intègre à 15 ans le conservatoire national de Paris où il bosse son violon cinq heures par jour. « J’adorais la clarinette, mais j’avais plus de technique au violon et il a fallu choisir.» Décrochant son BEPC à 13 ans avec deux ans d’avance, consacrer à la musique. Dans le Paris des années 1950, on joue du be-bop dans les clubs de Saint-Germain-des-Près. Jean-Luc écoute Kenny Clarke, Bud Powell ainsi que les disques de Miles Davis et John Coltrane qu’il admire et qui l’inspire.

«Cette façon de jouer plus libre me convenait mieux que le classique. Mais ce n’était ncore qu’un hobby. Il ne fallait pas que l’on sache au conservatoire que je jouais du jazz. Mes professeurs avaient peur que cela change ma technique. J’aurais été viré de la classe de huit élèves. Et les places étaient chères ». Un soir à Limoges, il se joint à une formation jazz avec son violon- «Je n’avais pas ma clarinette » -et impose son instrument. Il continue de mener de front jazz et classique. « Mes nuits étaient courtes »,

sourit-il. En 1960, il obtient le premier prix de conservatoire classique. Sept ans avant le prix Django-Reinhardt décerné par l’académie du jazz. En 1964, à 21 ans, il enregistre chez Philips son premier disque : Jazz long playing. Le claviériste et chanteur George Duke l’embarque aux États-Unis en 1969 et lui fait rencontrer Frank Zappa qu’il accompagnera cinq ans. Sa carrière est lancée, il joue dans le monde entier, accompagnant les plus grands: John McLaughlin, Chick Corea, Elton John, Stanley Clarke, Maurice Vander de Magma, George Gruntz...

Il forme le trio HLP avec Daniel Humair et Eddy Louiss, et enregistre douze albums sous le label Atlantic. En 2015, il sort l’album Better late than never avec le chanteur légendaire du groupe Yes, Jon Anderson.

Le parcours est sinueux entre jazz-rock, qui déconcerte les puristes du be-bop, jazz fusion avec des expérimentations free-jazz avec le pianiste Michel Graillier. Sa sonorité puissante, sans vibrato, son phrasé révolutionnaire lui valent d’être dans le Top 40 aux États-Unis, le seul Français.

Avec soixante ans de carrière et une quarantaine d’albums plus tard, il partage sa vie entre Los Angeles et Paris, n’oubliant jamais la baie du Mont-Saint-Michel.

LINE UP Jean-Luc Ponty : violon William Lecomte : piano Guy Nsangué : basse Damien Schmitt : batterie

vendredi 11 mai 2018

Cory HENRY & The Funk Apostles

Originaire de Brooklyn, Cory Henry était jusqu’à aujourd’hui surtout connu en tant qu’organiste des Snarky Puppy, formation instrumentale dont le magazine Rolling Stone dit qu’elle était «l’une des plus polyvalentes de la scène actuelle ».

Il a été récompensé par deux Grammy Awards pour son rôle dans le groupe, depuis 2012, mais cela fait bien 20 ans qu’il éclaire le scène dès l’âge de 6 ans, au prestigieux Théâtre Apollo d’Harlem, et prend le chemin des tournées à 19 ans avec le groupe de Kenny Garrett. Depuis, on le retrouve avec Bruce Springsteen à The Roots, en passant par P. Diddy et Yolanda Adams.

Cerise sur le gâteau : une place dans le top 10 du classement jazz du magazine Billboard avec ses deux albums en solo. NPR le surnomme « le maître » et dit de lui « un orgue de 200 kilos fait à peine le poids face à son charisme musical », Keyboard Magazine

par la grâce », Le Boston Globe assure « qu’il est le seul musicien actuel capable de prêcher le Gospel sur un orgue Hammond».

Le premier album enregistré avec son groupe Les Apôtres Funk, « Chapitre 1: L’art de l’amour », est un bijou créatif poli avec soin par le virtuose de l’orgue. Cory Henry passe du siège de sideman à celui de leader, sans effort et avec grâce. Le jeune homme, « parmi les meilleurs joueurs d’Hammond B-3 de chanteur et compositeur ayant une vision artistique profonde et unique.

Entouré de ses apôtres, il fait monter une sauce enivrante, de qui dégage des vapeurs de blues, soul, R & B, Afrobeat, gospel et jazz. Le groupe offre à l’auditeur un enregistrement qui brouille les pistes, ne s’installant dans aucun genre, préférant nous perdre et nous surprendre. A la fois futuriste et rétro, expérimental et classique, il est l’un des esprits les plus inventifs de la musique moderne, leader et compositeur accompli.

LINE UP Cory Henry : chant, claviers Nick Semrad : claviers Adam Agati : guitare Sharay Reed : basse Brenton Taron Lockett :batterie Denise Stoudamire : chœur Tiffany Steveson : chœur

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Roberto FONSECA Trio
samedi 12 mai 2018

Depuis le début de sa carrière musicale dans les années 90, Roberto Fonseca s’est donné une mission claire, devenir un point de référence musical. Le Guardian et la presse mondiale ont reconnu son immense talent avec un don pour les mélodies qui mettent en avant ses pairs les plus célèbres.

Né d’une famille de musiciens à la Havane en 1975, il a commencé aux percussions avant de jouer du piano à l’âge de 8 ans. Il commence à composer à 14 ans, en s’inspirant des musiques afro-cubaines. Son apparition au Havana International Jazz Festival à l’âge de 15 ans est une révélation et une rampe de lancement qui aboutira à un diplôme de l’Instituto Superior de Arte. A 21 ans, il embarque pour une tournée en Italie avec le chanteur Augusto Enriquez, et joue sur la RAI, chaine de télévision italienne, ce qui permit au public de le connaitre .Peu à près, il rejoint le saxophoniste Javier Zalba pour former Temperamento, groupe qui devient sa plateforme créative pour les 15 années suivantes, en commençant par la sortie de « En el Comienzo » en 1998. L’album gagne le prix du meilleur album de Jazz au festival Cubadisco en 1999. Suivent ensuite : « Tiene Que Ver » (1999), « No Limit » (2000) et « Elengó » (2001). Entre album de hip-hop. En 2001, il rejoint l’Orchestre du Buena Vista Social Club d’Ibrahim Ferrer. La tournée marque le début de relations fructueuses avec de nombreux membres du groupe. La relation de Fonseca avec Ferrer se renforce avec les années. A la mort de ce dernier, il a gagné sa réputation de pont créatif entre la musique traditionnelle cubaine et le son d’une nouvelle ère. Il attire, alors, l’attention de publics enthousiastes et des musiciens expérimentés. Omara Portuondoa l’invite aussi à la rejoindre en tournée. En 2007, avec plus de 20 musiciens,il sort «Zamazu»,

et musique traditionnelle cubaine. Parmi les musiciens on trouve Portuondo, Zalba, Carlinhos Brown, Vincente Amigo, Ramsés Rodríguez. En 2009 sortie de « Akokan », avec la chanteuse Cap Verdienne Mayra Andrade et le guitariste Americain Raul Midón. Sur son chemin, Fonseca développe un sens esthétique, bien au-delà de la musique, en collaborant avec la créatrice française Agnès B. et le magazine Marie Claire pour des campagnes publicitaires. Avec son album « Yo », il est nominé aux GRAMMY® awards pour le meilleur album Latin Jazz de l’année. En 2014, il effectue une série de concerts solo, en France et Russie, et une brève tournée en trio aux États Unis. La collaboration la plus importante de 2015 fut avec la chanteuse malienne Fatoumata Diawara, suivie de l’album « At Home ». « ABUC », son nouvel album révèle un autre aspect du personnage: c’est un conteur.

Foisonnant de rythmes canailles et de cuivres gaillards, tissé d’allusions, de souvenirs et de contrastes, kaléidoscope de couleurs dansantes, « ABUC » raconte une histoire. Longtemps désirée, la formation en trio débutera sa première tournée à St Gaudens. Roberto Fonseca exprime avec cette formule magique, l’essence même de son projet musical : musique latine traversée de musiques jazz et classiques qui nourrissent depuis toujours son inspiration. Avec son trio, il touche au cœur ; l’échange est puissant, complice, et généreux.

LINE UP Roberto Fonseca : piano, key, voice Yandy Martinez : electric bass Ruly Herrera : drums

génération qui va redonner des ailes au jazz et pose des jalons vers les courants les plus modernes de la musique noire américaine.

Pour le jeune public, son nom est lié à celui de Kendrick Lamar, leader incontesté de la scène rap actuelle. Comme lui, il est un enfant des quartiers noirs de South Central, à Los Angeles, où il a grandi au tournant des années NWA et de la guerre sanglante entre les Bloods et les Crips. Il avait onze ans quand sa ville a brûlé, lors des émeutes de 1992 mises en musique par Dr Dre et Snoop Doggy Dogg (dont il a été le musicien).

génération qui va redonner des ailes au jazz et pose des jalons vers les courants les plus modernes de la musique noire américaine.

Pour le jeune public, son nom est lié à celui de Kendrick Lamar, leader incontesté de la scène rap actuelle. Comme lui, il est un enfant des quartiers noirs de South Central, à Los Angeles, où il a grandi au tournant des années NWA et de la guerre sanglante entre les Bloods et les Crips. Il avait onze ans quand sa ville a brûlé, lors des émeutes de 1992 mises en musique par Dr Dre et Snoop Doggy Dogg (dont il a été le musicien).

Kamasi WASHINGTON
samedi 12 mai 2018

Kamasi Washington escalade plusieurs versants de l’héritage musical de l’Amérique noire, des expérimentations de Miles ou Coltrane à des plages funk dilatées. Son compagnonnage avec Flying Lotus (neveu d’Alice Coltrane) apporte également une dimension électronique et cosmique à quelques titres. Il appartient, avec Kendrick Lamar et D’angelo, à une génération de musiciens militants tissant à chaud la bande-son de la révolte noire. Sa musique retrouve le chemin d’une époque où le jazz était au cœur de la lutte politique, un baume sur des plaies toujours ouvertes. En 2016, son message est celui du Young, Gifted and Black que chantait Nina Simone : « Appréciez votre

Kamasi Washington est le porteur du « renouveau du jazz ». Après avoir découvert le saxophone ténor à 13 ans, il est aujourd’hui à 36 ans unanimement reconnu par la critique comme l’un des piliers du jazz d’aujourd’hui et de demain.

Basé à Los Angeles, placé sous les projecteurs après avoir co-écrit et enregistré les cordes & cuivres sur le chef d’œuvre de Kendrick de haut vol : Thundercat, Flying Lotus ou encore Run The Jewels comptent parmi ses proches.

Pendant que certains artistes ont excellé dans la poursuite des traditions du jazz, Washington repousse les horizons sans jamais renier ni aliéner son passé et son public.

Auparavant reconnu pour ses contributions à d’autres artistes, de ses sessions avec Ryan Adams et Snoop Dogg, à ses collaborations avec Herbie Hancock, Nas & Lauryn Hill, il lui aura fallu un long processus d’écriture et d’enregistrement de 4 ans pour exprimer et développer ses propres idées.

C’est sur le label de Flying Lotus, Brainfeeder, qu’il sort son premier album « The Epic » (Best New Music pour Pitchfork, 7e meilleur album de 2015 pour Rough Trade), une exploration des territoires de jazz de 3 heures, qui réunit le travail de 50 collaborateurs & choristes.

Son dernier EP, « Harmony Of Difference », creuse les possibilités autour du « contre-point », une technique consistant à jouer simultanément des mélodies différentes. Plus resserré, l’EP se clôt sur Truth, une fresque jazz ahurissante.

« Le jazz, c’est juste un mot. La musique que l’on joue est au- dessus de ce mot ».

 

 

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